
Depuis le lundi 13 octobre, le Syvedac mène une vaste campagne consacrée à la qualité du tri des emballages et papiers.
Objectif : réduire les erreurs de tri et préparer l’arrivée d’un outil de tri moderne et performant au service de tout le territoire, le centre de tri Normantri, qui entrera en service à Colombelles en fin d'année 2025.
Qualité du tri : les refus de tri, c'est quoi ?
La qualité du tri est un indicateur qui s’appuie sur le respect des consignes de tri. Elle est calculée à partir de la présence des refus de tri dans les bacs et sacs jaunes.
Les refus de tri sont toutes les erreurs ou non-conformités aux consignes de tri, déposées dans les bacs et sacs jaunes : ordures ménagères, jouets en plastique, déchets alimentaires, piles, déchets de soins, bouteilles de gaz mais aussi les emballages emboîtés (une bouteille dans une boîte de conserve), non vidés ou souillés (une feuille de papier pleine d’huile).
Ces dernières années, le taux de refus de tri sur le territoire du Syvedac est passé de 18,4 % en 2020 à 25,5 % en 2023 : près d’1/4 de la poubelle jaune moyenne est constituée d’erreurs !
Avec l’ouverture en décembre 2025 de Normantri, le Syvedac s’est fixé l’objectif de passer sous la barre des 20 % de refus de tri d’ici 2030.
Les impacts néfastes des refus de tri
1. Risque d’atteinte à la sécurité des agents. Certains refus comme les déchets coupants et les seringues peuvent blesser les agents de collecte et de tri lors de certaines manipulations ;
2. Risque d’atteinte à l’intégrité des équipements de collecte ou de tri. La présence de piles, de batteries au lithium et de bouteilles de gaz (bonbonnes de protoxyde d’azote) peut entraîner des départs de feu voire des explosions dans les centres de tri ;
3. Surcoût financier lié aux opérations de tri en centre de tri et au réacheminement vers l’Unité de Valorisation Énergétique des déchets du Syvedac à Colombelles. Un surcoût de 1 628 811 € en 2024, pour les 7 647 tonnes de refus de tri (213 € par tonne).